Semaine mi-figue mi-raisin pour le Boomerang
L’équipe de volleyball féminin D1 du Cégep André-Laurendeau disputait deux matchs en deux jours la semaine passée alors qu’elle visitait coup sur coup les Gaillards du Cégep de Jonquière vendredi soir et les Élans du Cégep de Garneau samedi en après-midi.
Malgré l’heure tardive de la première partie, combiné au voyagement, les volleyeuses d’André-Laurendeau ont gagné face aux Gaillards par un pointage final de 3 sets à 2 (25-20/ 23-25/ 25-22/ 15-25/ 15-11). André Gendron, l’entraîneur-chef du Boomerang, se dit satisfait de résultat. « Le défi était de taille pour notre équipe, n’étant pas habitué à faire autant de route, jouer la même journée et à une heure inhabituelle en première division. Tous ces facteurs augmentaient un peu la difficulté du match. Nous avons joué du bon volleyball un set sur deux contre une équipe de Jonquière qui nous attendait de pied ferme. Nous avons failli échapper la victoire au cinquième set alors que nous tirions de l’arrière 6-0 dès le début. Les joueuses se sont cependant ressaisies pour se sauver avec la victoire ». Gendron remarque que son équipe a encore une fois joué avec le feu et qu’elle, encore une fois, a failli se brûler. Son équipe est presque imbattable lorsqu’elle affiche le niveau de concentration souhaité combiné à un jeu collectif infaillible. Par contre, il est conscient que ça peut changer vite et lorsque cela se produit, son équipe est alors facile à affronter. « Nous sommes présentement notre pire ennemi » résume-t-il au terme de cette victoire à l’arraché.
Le lendemain, le Boomerang reprenait la route en direction du Cégep Garneau. « Après avoir terminé notre match à 22h30 la veille, nous reprenions la route vers Garneau pour jouer un deuxième match en moins de quarante-huit heures. L’histoire se répète pour l’équipe qui n’arrive pas à garder son niveau de concentration durant tout le match. Nous avons mis l’équipe adverse sous pression, mais nos erreurs directes nous ont encore une fois coûté le match. C’est vraiment dommage, car les filles avaient vraiment bien entamé le match et elles ont utilisé leur caractère pour revenir de l’arrière dans le quatrième set pour le remporter et jouer une manche ultime. Comme à chaque fois que nous perdons un set, on peut attribuer cette défaite sur le dos de nos nombreuses erreurs » affirme l’entraîneur-chef au terme de ce programme double. Il tient quand même à souligner les performances de Mélodie Stremler (Montréal), Audrey Gauthier (Boucherville) et Sophie Tremblay (Québec) qui furent menaçantes en attaque tout au long des deux rencontres.
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Crédits photo :
James Hajjar